15 décembre 2008

Les équipements de la Salle de Bain

La douche

Après avoir un peu galéré pour poser le bac, la vraie galère ca a été la porte de douche. Une misère ! Un manuel digne d'une feuille de carambar. Et encore : c'etait meme pas bon comme un carambar et la blague etait encore plus pourrie !
Ludo et Joe sont venus me filer un coup de main. Et même avec ca, c'est pas encore bon. Il va falloir encore passer du temps sur ce truc. Une vraie galère pour avoir quelques chose qui jointe corretement. Infernale !

Ah ca peut avoir bonne allure ! Même le mitigeur ca a été coton a mettre en place. Tiens là j'ai pas mis de filasse mais du téflon. Je n'avais pas beaucoup de filets disponibles et le téflon a très bien été là où la filasse ne tenait jamais.
Les plinthes c'est du fait maison,avec les chutes de parquets. Un coup de scie pour enlever rainure et languette sur la longueur, un coup de défonceuse pour faire un zolie quart de rond, un coup de ponceuse a bande pour rectifier si nécessaire la hauteur. Le tout est collé au mastic colle polyuréthane. L'arrière "tant déjà rainuré sur le parquet, pas besoin d'en rajouter. Ca a bonne tête, même si j'ai mis 5h pour faire ces pauvres 15 mètres linéaires de plinthes.

Le chiotte

Vi il se trouve dans la même pièce et je me moque de savoir que vous faîtes "bahhhhh" avec une moue. Quand on a pas de place on fait des concessions. Avec au total 5.75m2 pour tout mettre, ce n'était pas facile de planquer les toilettes.
Bon dans l'idée plus tard, il y aurait une séparation avec un écran de douche entre le WC et le coin lavabo. A voir si c'est réalisable.

Pour le moment, c'est un modèle acheté chez rastobaba, de marque Sarreguemines. On aime bien la forme, on voit pas a travers la céramique comme certains chiottes bas de gamme. La chasse d'eau est plutôt silencieuse et bien réglable. La fixation n'est pas apparente et le bas du pied est "lisse". Ca c'etait une obligation : on ne veut pas revoir les creux qui ne manquent pas d'accumuler de la crasse dans le pied des WC : plus jamais ! C'est trop long a nettoyer pour etre sale très rapidement.
Sur le côté, il y aura un petit meuble, surement fait avec les chutes de parquets, pour cacher l'arriver d'eau. Il servira aussi a stocker quelques rouleaux de papier.

Le sèche serviette

Bon le sèche-serviette initial était un mixte. Mais comme il n'y a pas de circuit d'eau chaude, c'était compliqué à mettre ne place. Donc on mets de côté, surement revendu, et on achète un tout électrique. En passant on en prends un avec la soufflerie pour réchauffer plus vite la salle d'eau. 1000W de soufflerie et 500W pour les serviettes suffiront plus qu'amplement. Ben oui on a un peu d'isolation et les vendeurs ou archis qui préconisent 2500W pour une salle de bain de 10m2, ça me fait pas sourire du tout : c'est beaucoup trop dans tous les cas ! Bien sur il y a des acheteurs ... enfin des payeurs, ceux qui dégainent le porte-feuille plus vite que leur cerveau qui réfléchit au ralentis, quand il réfléchit.
Nous voici donc avec un engin pas trop vilain. Mais comme il n'est pas placé pile poil là où il aurait du être il a fallu placer une petit aine pour rejoindre l'électricité. Je m'en serais bien passé.

Allé ! Encore du boulot ici pour fermer la colonne technique et mettre les meubles devant, et surtout le coin lavabo qui sera surement fait par ma pomme avec des brics et brocs. Vi parce que nos amis envedeur de meubles de salle de bain doivent etre nés avec un zéro en trop dans le porte-feuille et sur la facture. La où on peut faire une cuisine complète, on fait une vasque et un bout de meuble salle de bain ... une HONTE ces tarifs !

08 décembre 2008

La cuisine arrive !

Après moultes turlupinations autour des cuisines, il avait été décidé de partir sur du Ikea : c'est le meilleurs rapport qualité/prix à notre avis, et aussi de ceux qui nous ont conseillés (et ils n'ont pas tous du suédois chez eux). Resté à décider le modèle, entre l'Adel Bouleau et la Stat.
L'Adel Bouleau, ca aurait fait du bois, avec encore du bois ... mouais bof ! La Stat, un ami sur Séléstat en a une toute fraiche. On a été invité à la voir. On a découvert un bel appart bien rénové, avec des enduits aux platres super bien faits et des beaux parquets rénovés. Et bien sur une cuisine Stat. Quelques verres de jus de pommes (pour Babs) plus loin, et on était sur que c'etait ce modèle qu'il nous fallait.

Le problème des cuisines Ikea, c'est de pouvoir les commander. Une fois que vous avez bien joué avec le logiciel, placé vos mesures et meubles, il faut faire la queue. C'est parfois longtemps, très long. Après 3 essais où l'attente était trop longue à mon gout, j'ai réussi à passer en attendant que 10 minutes. Le vendeur était sympa, m'a donné quelques conseils et astuces pour la mise en place. Je suis repartis avec ma cuisine commandée et meme la liste des différents "morceaux" et leur position dans le stock. Ca c'est utile lorsqu'on veut racheter un truc en vitesse !
La semaine d'après, Babs réceptionne 88 cartons, dont 1 abimé. Pas de soucis, la réserve est posée et je devrais retourner au magasin pour l'échanger vite fait. Le livreur aurait pu revenir mais pour un carton, on a pas abusé.

Le montage a démarré lentement ... Découverte de comment monter un caisson, comment monter un tiroir, qu'est-ce qui va dans quoi, la position des pieds. Ben oui, c'est qu'on a pas une cuisine que du Ikea. Il y a un caisson de 100cms, bricolé pour recevoir une ferrure d'angle LeMans.

La plomberie et les évacuations

A compléter !

Pas de photos ni de message pendant un moment. Les messages, c'est parce que j'avais beaucoup de boulot, plus que d'habitude. Les photos, c'est parce que l'appareil se trouvait en Asie avec Babs. Mais Babs est revenue, avec 2 appareils photos meme, et j'ai un peu plus de temps : la plomberie et les évacuations d'eaux sont quasiment terminées.

Plomberie

J'ai utilisé du PER. Du PER "simple", pas du monocouche. La raison est simple : le tarif lorsque j'ai acheté les élements il y a maintenant plus d'un an. Aujourd'hui, je regarderais pour le multicouche qui devient moins cher en se democratisant. L'interêt du multicouche c'est sa tenue aux UV et les flexions possibles notamment. Mais le PER gainé ira très bien.

Ligne principale

La maison est petite, l'installation est donc "compacte". Quasiment tout se trouve sous la salle de bain, une petite partie pour distribuer la cuisine.
Pour ceux qui ont suivi l'histoire, lors du coulage de la dalle, des tuyaux de PEHD ont été noyés, pour faire l'alimentation principale. En effet, l'arrivee d'eau est côté nord, et tous les points d'eau ... au sud. Donc quelques grosses lignes de tirées et on a accès à l'eau côté sud.
Pour ces lignes, j'ai utilisé du PEHD (le noir a bande bleu) en 32mm. Les raccords sont principalement en plastique, avec des joints fait au téflon (il ne faut pas autre chose sur ces raccords). J'ai quand meme récupéré quelques raccords en laiton. D'ailleurs les changements PEHD/PER sont tous faits avec du laiton. Avec les raccords en plastiques, ca fuit a un moment ou a un autre et c'est lassant. Avec le laiton, un joint fibre et basta !

On se fait un joint ?

Les joints justement, parlons-en un petit peu.
Pour les gros raccords en plastique pour le PEHD, on ne peut utiliser que le téflon. La filasse les feraient péter car cela force trop. Le téflon de GSB, c'est un poil mince pour faire de vrais joints. Donc ne pas hésiter a faire quelques tours. Toujours démarrer dans le sens du pas de vis. Et finir avec une coupure net (on tire pas comme un cochon, ca file et ca fait des trucs cracras).

Pour les raccords en laiton, on peut utiliser la filasse et la pâte ou les joints a fibre. Les joints à fibre, c'est facile a utiliser donc autant les prendre tant que faire se peut. C'est à dire dès qu'il y a un siège plat. Pas le fauteuil là où tu poses ton c*l, Lecteur. Nan je te montre, enfin t'explique : prends un raccord style raccord femelle a écrou libre. Tu vois la partie plate au fond ? C'est ça le siège plat. Pour visser une vanne mâle, tu places un joints fibre au fond du raccord femelle, tu visses et serres correctement, et voila !
Attention, ca ne marche pas pour les raccords qui ont un bord conique. Enfin ca marche généralement pas. Les courageux tenteront.

Dans le reste des cas, et lorsqu'on veut pouvoir arrêter le vissage en cours de route, par exemple pour aligner une vanne avec une nourrice, on utilise la pâte et la filasse.
La technique n'est pas compliquée. L'avantage c'est qu'on voit de suite si ca fuit et on peut refaire de suite. J'ai suivi les recommandations du tube de pâte :

  • on égratigne le filetage (un coup de lame de scie a metal, un coup de grosse lime a bois, etc) : j'avoue j'ai très souvent oublié cette étape
  • un peu de pâte dans le filet
  • de la filasse, dans le sens du vissage, et pas trop hein
  • un peu de pâte sur le doigt et je "lisse" le raccord. Le but c'est de sentir a peine le filetage sous ses doigts
  • on visse : si on voit que la filasse est embarquée, qu'elle suit le mouvement, c'est foiré et on peut venir au début.
  • quand on arrive au vissage voulue, un petit coup de lissage de l'eventuelle pâte qui déborde (il ne devrait pas y en avoir de trop), on mets en eau et on sait de suite si c'est bon

Evacuations eaux usées

Pour les raccords "sensibles", prendre de la qualité, du Girpi par exemple. J'ai fait l'erreur de prendre pour des embouts de visite a visser des raccords "no name" et le joint ne se fait pas : une vraie merdouille !

28 novembre 2008

Fin du lambris ... presque

Et voila ! Tout le lambris est posé !
Enfin presque, il reste quelques petits coins a faire pour les finitions

27 novembre 2008

Avis urgent : fin

-- Nounours frigorifié et affamé, en manque de grogne intempestif, recherche Lapin Rose joyeuse, au teins actuellement bridé.
Prière de contacter le bureau des plombiers amateurs en peine. --

Lapine bridée est rentrée. Stop.
Trouve pays trop froid. Stop.
Ai proposé d'aller chez Antoine. Stop.
Suite a cri, pense que la réponse est non. Stop.

Bon vala. Antoine on viendra quand il fera chaud par chez toi.
Babs est rentrée, je vais pouvoir donner de la voix et peut-etre enfin réussir a finir cette plomberie. A force d'aller cherche 1 ch'touille par-ci un bidule par-la, j'arriverais enfin a avoir tout le matos. Promis quelques photos du resultats (même si ca reste juste une installation de plobmerie/evacuation hein).

14 novembre 2008

Copie d'image

Partager son expérience, ca peut être sympa. On explique comment on a bien fait ... oui en vérité, surtout comment on a mal fait et comment ne pas se faire réavoir. On mets quelques photos sur son blog, qu'on prends soit-même. En participant a 2-3 forums sur internet, on fait un lien vers ces images. Et plus tard on voit que l'image n'est plus en lien. Mais alors comment est-elle affichée ? Ben tout simplement une copie a été faite sur le forum

Pourquoi pas après tout ? Ben oui initialement j'avais mis un lien vers l'image sur un forum. Alors pourquoi pas y mettre l'image directement ? Ca ne me poserait aucun problème si c'était moi qui le faisait. Mais la, sans mon consentement, sans avertissement quelconque, l'image a été copiée sur le forum, et on a remplacé le lien par cette copie.

On est de plein pied dans les problèmes de code de la propriété intellectuelle. Celui-ci stipule que toute reprise d'œuvre de l'esprit sans le consentement de l'auteur est interdit. Meme les liens profonds seraient interdits, même s'il semble y avoir encore debat sur ce point. Les liens profonds c'est un lien qui commence par votre URL, suivi d'un script de redirection vers l'URL d'une œuvre.

Las de discuter avec des modérateurs obtus et incapables de se remettre en question, j'ai demandé la suppression de ces copies. Je ne remettrais même pas les liens ni ne placerait les images dans les galeries désormais disponibles sur le forum. Mes explications seront donc un peu moins clarteuses sur certains points où une photo et bien plus parlante qu'un blabla. Et si mes 4 pov' images a 2 balles sont totalement insignifiantes dans la masse de ce qu'on peut librement trouver avec un coup de recherche sur internet, la copie elle reste tout à fait illégale.

Ce message sera en tête du blog pendant un moment. Pas de citation de noms de forums ou de personnes : quelques soit le forum ou le site qui copie, ils sont TOUS dans l'illégalité.
Un flou existant sur le fait de pouvoir supprimer un commentaire une fois publié, tous les commentaires passeront désormais par modération.

Les commentaires pour ce ticket sont désormais fermés.

07 novembre 2008

Allumage Top Down de l'Eclipse

Voici une flambée typique telle qu'on la fait maintenant. Le poêle est charger, avec le gros bois en dessous, et le bois d'allumage au dessus. Vi je sais, j'utilise du papier, et même du papier polluant d'annuaire, pleins d'encres cracra. Mais j'ai pas le temps de chercher d'autres allume-feux actuellement. Je testerais mes propres allume-feux par la suite.

Allumage a 17h19. La porte du foyer est laissée à peine entre-ouverte pour le départ du feu. Aucune fumée ne vient lécher la vitre et celle-ci ne s'encrasse plus comme avant.
A noter que la bande perforée qui fait la réinjection des gas est recouverte par le niveau du bois. Ce n'est pas génant à l'allumage.

Après 5 minutes, la porte est fermée. Après 10 minutes, la première sensation de chaleur se fait sentir, mais seulement devant le poele, à travers la vitre. Les pierres sont encore "froides".
Après 15 minutes, les pierres du four commencent a prendre un peu de chaleur (à peine 40°). Je ferme alors le bypass, arrivée d'air toujours ouverte à fond. Et la commence la chauffe et le chargement des pierres.

Au bout d'une heure, le feu "descends" doucement jusqu'à l'avant dernière rangée de bois. Le poele est franchement chaud (plus de 90° sur les pierre du milieu). La chaleur dégagée est déjà bien ressentie dans toute la pièce.
Le feu continuera encore une bonne heure à vive allure. Ensuite, les braises seront très chaude, avec un bon tapis. Je peux alors remettre une buche 15-20 minutes après les dernières flammes, et faire repartir doucement la flambée pour continuer à garder la chaleur. Ces temps sont pour du sapin très sec (10-12%). Avec du chene, la flambée durerait surement plus longtemps.
Il faut faire attention de ne pas faire une flambée vive trop longtemps pour en pas risquer de détériorer les pierres.

04 novembre 2008

Cire, huile, que mettre ?

Les parquets sont posés, poncés, nettoyés. Il faut les traiter. Mais avec quoi ? Le choix est aujourdh'ui pléthorique et on se perds facilement entre les huile dure, les cire, les cire dure, les huile-cire etc ...

La cire dure n'est plus la cire de nos grands-parents. L'entretien est aisée avec une microfibre pour couramment enlever la poussière. Une serpillère avec un produit naturel peut être utilisé. Tous les 3 à 6 mois, un passage d'un produit a l'huile de carnauba permets de redonner un ton plus sympa au sol.
C'est une finition sur un sol déjà huilé. Le produit peut être liquide ou pâteux. L'application est suivie d'un lustrage où la monobrosse aide beaucoup (et évite de se retrouver a 4 pattes pendant des heures). L'aspect final est légèrement satiné, plus brillant en tous cas que le sol seulement huilé.

L'huile dure est la dénomination actuelle de ce que nos ailleuls utilisaient couramment : de l'huile de lin et de l'essence de térébenthine. Le but est de durcir la surface du bois, en faisant pénétrer l'huile dans le bois, huile qui durcira pendant sa prise. La "vieille" formulation, sensible aux UV, tourner rapidement chocolat.
Les formulations modernes sont moins sensibles auxUV, meme si elles teintes quand meme le bois a la longue. L'essence de térébenthine est parfois remplacée, par exemple par des essences d'agrumes. Le produit reste aussi naturel. Et on en prends de toutes facons toujours plein la lampe a l'application : débouchage de narine garantie ! Il faut bien aéré pendant la pose.
On attends que l'huile est faite sa prise (7 à 15 jours suivant la temperature interieure). La deuxième couche aura peut-etre du mal à pénétrer et il faut bien essauyer le surplus (sous peine de garder une surface collante, qu'il faudra reponcer). Nous avons choisi de laisser le parquet en chène et la salle de bain avec 2 couches d'huiles, rien de plus. Le rendu est mat, très naturel.

Il existe des huile cire dure. Le principe est un mix d'une huile et d'une cire. C'est une couche de finition après une imprégnation à l'huile. C'est un peu le huilage-cirage en une couche quoi. Ce pourrait être une finition sur le chêne, si l'entretien de l'huile s'avère trop contraignant. A voir dans quelques années.

26 octobre 2008

Poncage et traitement des parquets : fini ou presque

Après la pose des parquets, il faut les poncer et les traiter. J'ai rêvé que ce serait facile et vite fait

Tout d'abord le ponçage. J'ai loué une ponceuse pour parquet, un bouzin de 25-30kgs avec des tambours abrasifs de 200mm de large. Les grains étaient en 40, 80 et 120. Plusieurs passes au 40 pour bien mettre tout a plat (jusqu'a 5 dans la chambre), ensuite 2 passes au 80 et 2 passes de finition au 120. La journee n'a durée "que" 10h avec une petit pose casse-dalle d'une demi-heure.
J'ai pu faire le parquet mosaique en chene (40m2) et le sapin des combles (pareil, en sous pente).
La salle de bain et la cuisine ont été faites avec ma ponceuse à bande (une Skill avec un plateau égliseur pas trop mal). La, une petite passe au 60, une au 120, dans le sens des lames, un petit coup de finition dans les angles et bords avec une ponceuse vibrante au grain de 150 et c'est tout bon. Je note quand meme que la sciure du Merbau à boucher le système d'aspiration de la ponceuse à bande. Nettoyage avec un fil electrique gainé et c'est tout bon, mais ca ma valu 1/2 heure a me battre avec cette sciure fine et tassée dans la machine.

Voici le détails des passes pour le ponçage avec la ponceuse à parquet :

  • 4+2+2 passages dans la chambre (sapin)
    • au 40 : 2 en biais, 1 perpendiculaire, 1 dans le sens des lames
    • 2 passages dans le sens des lames au 80
    • 2 passages dans le sens des lames au 120.
    • Le passage perpendiculaire au 40 n'était pas une bonne idée ! Ca a fait des marques dans les creux, qui ne sont pas parties avec les autres grains. Je les ai atténuées ensuite, à la ponceuse à bande à la mano, et encore pas totalement. L'huile dure blanche atténue très bien, mais quand meme.
  • 4+2+2 passages dans la mezzanine (sapin)
    • au 40 : 2 en biais, 2 dans le sens des lames
    • 2 passages dans le sens des lames au 80
    • 2 passages dans le sens des lames au 120.
    • Le résultat est quand meme mieux quand dans la chambre : pas de rayures profondes dans le creux des lames
  • 3+2+2 passages dans la pièce principale (chène, mosaïque, donc 2 sens de fils de bois perpendiculaires)
    • au 40 : 2 en biais, 1 dans le sens de la longueur de la piece
    • 2 passages perpendiculaires au 80 (un dans le sens de la longueur, l'autre en largeur de la pièce)
    • 2 passages idem au 120

Les bordures, toujours en cours, sont faites à la ponceuse à bande et à la virante, aux grains de 60 et 120. Pas de bordeuse ici parce qu'avec les rampants, l'engin n'allait de toutes facons pas la où c'est le plus ch*ant. Donc au final, à la mano. Les bras m'en vibrent encore. Il reste un petit bout à faire au 60 dans le salon, et la finition au 120 dans le salon.

Après le ponçage, aspiration bien en profondeur, et passage d'une serpillère très peu humide. Ca enlève les dernières poussieres de bois

Le Kempas et le Merbau ont été dégraissés à l'acétone. L'huile et les tanins contenus naturellement dans ces bois risquent d'empecher la pénétration de l'huile de traitement. Je note par ailleurs que les tanins du Merbau sont connus pour être anti-siccatif, raison de plus de bien dégraissé la couche qui va recevoir le traitement si on ne veut pas avoir de surprise.
L'huile utilisée et de l'huile dure Naturhaus. Le premier passage de l'huile est fait avec un rouleau a laquer. Il faut bien croiser les passes, ne pas en mettre trop sur le rouleau, et on gagne pas mal de temps. Un essuyage 30 minutes après l'application, avec un vieux bout de drap. 24h après, égrainage au 120.
La deuxième couche d'huile dure, très tirée, au spalter, est laissée séchée à la salle de bain. Une troisième couche sera surement nécessaire, même si l'eau ne pénètre déjà plus dans le parquet.
Dans la chambre, l'huile est blanche. La première a été rapidement absorbée par le bois. La deuxième a du être essuyer pour enlever le surplus. Après séchage c'est pas mal du tout (l'eau ne pénètre pas).

Voila, il reste à passer un coup de monobrosse sur tous les parquets pour les rendre bien brillants et lisses. Une cire dure sera mise dans la chambre (blanchie), la mezzanine (plancher sapin "rapeux" apres 2 couches d'huile dure) et la cuisine (pour bien proteger la surface).

19 octobre 2008

Le lambris se finit dans les pièces du haut

Les coups de main ont été nombreux et bienvenus pour finir le lambris dans les combles : Ludovic comme toujours et Joe lorsqu'il avait pas piscine.

Pour la chambre, petite reprise du fermacell : arf ! Va falloir rejointoyer, reponcer et repeindre surement toute une joue de la lucarne

La mezannine : trop facile ... sauf la fermeture du conduit d'extraction de la cuisine
Grosse decoupé dans tous les sens, intégration de 4 spots a leds pour éclaircir la partie basse de l'escalier, bref on s'est bien amusé avec ce bout là.
Le rendu du lambris passé à la peinture acrylique est vraiment sympa. Et la peinture ne part pas du tout et ne poudre pas. Donc pas besoin de repasser quelque chose par-dessus ensuite : tant mieux !

18 octobre 2008

Parquet : fin !

Ouf ! Ca y est tous les parquets sont posés, les cloués, et les collés.

Merci a Ludo et a Joe pour leur coup de main lors de ces opérations.

Le parquet de la cuisine, un Merbeau-que-c'est-pas-bien, n'a pas été trop problématique. On avait la main et avec l'aide de Ludovic à la découpe, et Gaëlle qui me rangeait les paquets de lames bien proprement, la pose a été faites dans une soirée.
Bon ardue quand meme hein, les jambes font bien mal le lendemain. Le résultat n'est pas vilain du tout.

La pièce principale, c'est du parquet chène mosaïque. Des panneaux de 50x50. Je me suis dit que ce serait vite torché ... Ben j'avais tord !
Ces panneaux sont composés de petites lames. Et les découpes, c'est galère à faire. Le temps de découpe a été allucinant. Facilement 5 à 6h sur un total de 12 pour la pose complète (environ 40-45m2).

En posant ces panneaux, il ne faut pas oublier de les battre. Ca permets de tout mettre de niveau et d'ecraser les "cordons" de colle pour que celle-ci se repartisse bien. On fait la meme chose avec le parquet en lame d'ailleurs. Mais ici, c'est vraiment important : ca conditionne la planeité finale, et donc la difficulté à poncer et finir le parquet.
Il aura fallu quand meme pas loin de 6 à 7h pour la pose complète de 40m2 de ce parquet mosaïque, les découpes étant très fastidieuses.

Pour la colle, vraiment très bien ce produit. On en a consommé au total 11 paquets de 6kgs (et il m'en reste 1), pour un total de 45-48m2 de collé. J'ai meme collé un bout d'OSB10mm qui fait le sol de la gaine technique dans la salle de bain.
Ca fait donc un peu plus de consommation que ce que prevoit la norme. Ca ne m'etonne pas vu que mon plancher de depart n'etait pas plan nickel-chrome. J'ai mesuré et rattrapé grace à la colle des ecart de 5mm (un "dome") sous la regle de 2m.
Nul doute que sur une chape ciment bien reagréé, la consommation sera moindre, dans la norme autour de 1kg/m2.

26 septembre 2008

Parquet : pose collée

Le parquet de la salle debain est du Kempas. en lame de 10mm d'épaissuer et 450mm de long. Il doit être collé. Pour cela, j'ai cherché quelle cole pouvait être utilisée.

L'idéale à mon avis c'est une colle polymère. Pas d'isocyanate à la pose (comme lespolyurethane), résidus a se de 0 donc pas ou peu d'emmanation ensuite (on est a 500 microgramme par m3, contre 1 gramme par litre pour une bonne peinture).
En prime, la colle reste souple après réticulation (la prise se fait avec l'humidité des supports). Cela permets de résorber des petits défauts de planéité de l'ordre de 3 à 5mm. Et surtout, pas besoin de sous-couche pour eviter les "claquements" d'un parquet posé à brut sur un support rigide. Que du bon quoi !
En prime, j'ai trouvé près de chez moi, une boutique qui vends de superbes parquets et qui distribue une telle colle : AtooBois à Molsheim. On peut trouver de la colle polymère chez Bricoman (la Tarbicol MS). Mais Atoobois me proposait un produit moins cher, et en prime fabriqué pas très loin par la societe EMFI à Haguenau : impeccable !

La pose demande une bonne préparation puisque le temps ouvert d'utilisation de la colle n'est pas très grand (30-40 minutes en gros). Il faut donc fair eun assemblage à blanc et les découpes. Enfin ca c'est quand on est seul. A 2, une personne ferait les découpes pendant que l'autre collerait les lames pleines.
Après les découpes, on pose la colle, avec une spatule et un peigne adapté. On ne peut pas prendre n'importe quoi : la quantité de colle est déterminante pour une bonne tenue tout en souplesse.
Enfin, on peut poser les lames. C'est pas forcement le plus simple : il faut amener les lames au plus pres de leur position finale sans toucher la colle. Puis on "enclenche" rainure/languette.
Enfin, on batte le parquet pour que la colle se repartisse correctement sous les lames. Ca permets aussi de bien mettre le tout a plat si on avait quelques defauts dans le support.

Avant et Après

19 septembre 2008

Le tableau elec se remplit

Après avoir raler tout ce que je pouvais sur l'elec qui avancait pas, Gaëlle a craqué. Le passage de Dominique pour nous aider avec le carrelage a été determinant : il a déjà cablé un tableau. Rendez-vous été pris la semaine suivante pour faire ce cablage.

Le mercredi soir n'a pas suffit. Mais jedui ce fut rapidement et rondement mené. Etonné de voir que rien n'a sauté Dominique ? Ah ben c'est que ca a été lentement mais surement très bien fait tout ca.

Et vala : j'ai plus de quoi (trop) ralé.

18 septembre 2008

Sdb : Fin carrelage

Après un coup de main de Joe-la-découpe, les carreaux etaient enfin tous prets. Le collage s'est plutôt bien passé. Plutôt parce que certains endroits etaient bien difficiles a faire, comme la bande de jonction entre les 2 pans dans le bac de douche.

A cet effet, j'ai acheté un profil d'angle rentrant. Le seul endroit où j'en ai trouvé c'est reloymelin ... Pour le mettre en place, les carreaux ont été découpés a la bonne taille, puis insérés dans le profil. L'autre côté du profil fait "bavette" sur le carrelage dejà en place.
Pour assurer encore plus l'etancheite a cet endroit, j'avais enduit la face "carrelage" de mortier-colle. J'en ai bien sur mis beaucoup trop et j'ai passé des plombes a nettoyer mes degueulasseries. Mais au final c'est propre.

Quelques jours plus tard, Dominique, Ludo et Joe devaient passer. Dominique fut requisitionné pour l'elec. Joe n'a jamais pu faire demarrer sa tuture. Reste donc Ludo qui en a sué avec moi pour poser le joint

Nous avons tout d'abord nettoyer le carrelage des residus de colle qui trainaient encore. Pendant que Ludo s'y attelé, j'ai preparer le mortier à joint. t puis découverte de la pose.
C'est finalement relativement facile avec une bonne taloche en caoutchouc. On etale en biais pour que le joint rentre bien sans vider les rainures. C'est assez usant car il faut appuyer bien fort. Des gants auraient eviter l'ampoule que je me suis collée.
Après un peu d'attente, juste assez pour qu'on sente le joint changer de consistance, un premier passage à l'eponge élimine le joint de la surface des carreaux. Et en passant, on lisse proprement le joint. Lorsque la surface du carreau est seche, on a fait un deuxieme passage a l'eponge. La c'est tout propret.
/ Reste alors un coup de chiffon propre et sec pour enlever le dernier voile de joint. Dominique est venu nous aider ici.

Et nous voilà avec juste quelques finitions à faire : les bouts des profils, le contour de la fenetre, etc. Tout cela sera fait au mastic-colle sika blanc.

14 septembre 2008

Le lambris de la chambre avec la Guest Star

Le lambris ! Ah ca sent presque bon quand on commence à le poser, nan ?
Comme j'avais un bout de mur en briques a monter pour finir de fermer la porte du sous-sol, j'ai laissé Gaëlle et notre Guest Star du jour poser le lambris. La Guest Star c'est la maman de Gaëlle.
Bon avec sa tendinite à l'epaule, lever les bras n'etait pas chose aisée pour Gaëlle. Alors hop ! ni une ni deux, la voilà assisté d'un gaffette de luxe.
A la fin de la journee, un pan d ela chambre etait fini. encore un peu d'effort et ca ressemblera presque à quelque chose d'habitable tout ca.

Plus tard, j'ai enfin fini de monter mes murs en briques. La porte a été mise en place, non sans mal vu le nombre de retouches à faire pour que ca femre dans ce cadre très irregulier.
dans quelques temps, l'an prochain, une isolation sur l'exterieure, ainsi qu'un bardage rapporté seront ajouté. Le bardage sera placé en chevrons, et prendra la forme de la porte double qui existait avant ici (et qui est en lambeaux ...).

06 septembre 2008

SdB : fin sous-couche et débuts carrelage

Le SPEC Fermacell c'est une couche de bidule bleu qui pue le pneu (voir le fil précédent), des bandes caoutchoutées, des manchons pour les passages de conduites d'eau et 2 couches de bidule orange ... qui pue le pneu.
Ensuite il faut poser le bac de douche. On avait acheté un bac en acrylique. Pas un truc castomerlin tellement fin qu'on voit au travers, mais en acrylique quand meme. Il faut donc supporter le bac sous toute sa surface. J'ai fait un mortier maigre (de chaux bien sur, j'ai que ca chez moi de toutes facons). Après calage du bac, il s'avère que ca "colle" pas tout seul. J'ai donc enlever le bac, mis du mastic colle Sika 11FC+ en cordon (quadrillage en fit) et reposer le bac. Les 2 gros seaux de colle a carrelage on fait le pressage toute la nuit et le lendemain c'etait nickel.

Après pose du bac, j'ai finalisé avec un joint au mastic colle Sika 11FC+ (vraiment bien ce produit). Pendant ce temps, Gaëlle préparé une pige de carreleur. On place des carreaux avec les ecartements comme si on mettait au mur. Et on reporte le tout sur une baguette. Ca permets ensuite de planifier le placement des carreaux.
Ca nous a été fortement utile puisque rien n'est droit chez nous. Il a donc toujours fallu laisser une découpe de chaque côté (et même en haut et en bas) des zones a carreler.

La pose du carrealge peut alors commencer. On en avait jamais posé (comme tout le reste ici de toutes facons). J'ai utilisé de la colle en pâte (type C2S : pour salle de bain). Les croisillons sont amovibles et les joints de 2mm. Le peigne est une dent triangulaire de 6mm.
Le début fut lent est laborieux. La première découpe et mise en place absolument immonde. Tiens d'ailleurs : les kits tout prêts pour faire les sorties d'eau vendus en GSB : c'est de la daubasse !!! Il faut une épaisseur de colle énorme pour que le tout soit noyer. Chez nous, ben ça bombe ... C'est rattrapé tant bien que mal par la pose des carreaux. Le mitigeur finira de cacher tout ça.
Ensuite, j'ai été beaucoup plus vite et la pose a pris un bon rythme ... tant que c'etait sans découpe. Ludo est frocément venu nous aider. Il a fait tout le pan le plus long (sur 1.2m de haut seulement, mais le plus long). Dominique est passé aussi et à apporter en plus de ses mains, sa bonne humeur. Lui avait déjà posé du carrelage. Après lui avoir tenu la jambe 5 minutes (enfin plus ...) je l'ai laissé travailler a sa convenance et il nous a fait du super boulot, en integrant 2 decoupes pas simples de boitiers electriques.

Voila le résultat courant avec la listel de posée. C'est pas trop mal. Une fois toutes ces satanées découpes de faites, les poses de profils cail restera les joints. Les profils : a faire avec 8 mains puisqu'il faut tenir le profil, les carreaux qui vont dedans tout en mettant la colle sous les acrreaux et le profil et mettre le tout a niveau.

18 août 2008

La Salle de bain

On peut commencer à s'occuper de la salle de bain.
On débute par la peinture. Un ton plutôt blanc cassé crème, avec des bordures en bleu émeraude. On utilise une peinture au latex. Elle a un rendu légèrement satiné et est lavable. Elle est beaucoup moins opaque et couvrant que la peinture acrylique utilisée jusqu'alors. Ce qui fait que les fonds doivent être nickels ... ce qui n'est bien sur pas le cas. Il y aura donc des chtouilles un peu partout dans les murs et plafonds. Tant pis, j'avais pas envie de reprendre les enduits.
A noter que le sous-bassement de certains murs sera en carrelage. Pour le coin de la douche, le mur sera totalement recouvert de carrelage. Et dans la zone de la gaine technique, pas de carrelage, juste une couche de peinture (même pas 2)

Avant de poser le carrelage, il faut mettre le bac de douche.
Pour cela, je suis les prescription fermacell. On applique donc d'abord un primaire d'accroche. C'est bleu, ca pue le plastique fondu, c'est liquide et il faut en mettre partout mais sans faire degouliner le rouleau. Bourrin comme je suis, j'en ai foutu partout. Ben le sol sera protegé aussi donc.

12 août 2008

Peinture : papierQ, laqueur, ou comment se gourrer !

Les peintures avancent. Doucement mais ca avance. En fait, pendant nos 10 jours de congé, ca a été nettoyage du chantier, mise en place pour la pose du parquet cloué dans la mezzanine, prévision pour les peintures ... et surtout de l'attente.
Ben ouais, on ne peut pas peindre quand il fait trop chaud. On ne peut pas poser le parquet cloué quand il fait trop humide. Et en été, ca arrive souvent tout ca. Donc les peintures a 22h ... juste quand on en a très très envie tiens !

La sous-couche utilisée est une émulsion d'acrylique. Ca coute rien du tout (5€ les 10L je crois). Il faut en mettre 2 couches, la première diluée a 10%, l'autre pure. Le fermacell boit beaucoup et il faut donc le saturer. Mais ca fonctionne bien, c'est facile a mettre avec le gros pinceau a papier peint.
Bref, ca peints. Pas forcément bien d'ailleurs.

La première erreur fut de croire que mettre des scotchs de masquage serait la meilleurs idee du monde. Ben non ! Ce scotch, on le mets pour proteger un coin qu'on arrivera difficilement a faire avec un pinceau a rechampir. Et surtout il faut l'enlever de suite après pose de la peinture.
Dans la cuisine, avec une peinture au latex qui forme un "film" lessivable par la suite, en enlevant le scotch, on "casse" la peinture qui part en couche. Super ! Y'a plus qu'a reprendre ...
Donc le scotch, pour proteger du bois par exemple, comme le limon de l'escalier. La oui. Pour le reste, on prends son temps, on s'applique et on utilise un pinceau a rechampir. Et le resultat est nickel, sans soucis par la suite.

Ensuite, ce fut l'application de ce qui devait etre "rouge petant" ... Ce fut un "rose papier-Q", un "rose barbie" ou encore un "rose fete forraine". Mais alors rien de bien enjoué quoi.
Après quelques tests pour faire un badigeon ou d'autres trucs avec des eponges et tout et tout suite aux conseils recus sur Systeme D, ben on a remis de la peinture. Pour l'instant une seule couche, la plus chargée en pigments
Au final, l'idee c'est un bas café crème, et un haut crème tout court. Le plafond sera lui un blanc juste cassé par un peu de peinture.
Sur la photo, on voit le rose immonde, ainsi que la tablette qui a recu au moins 40.000 tests differents dont aucun ne nous a plus. Et sur la partie basse du mur, le café crème de remplacement, bien plus agreable.
Voila : les couleurs ont été corrigées. Ca nous va bien mieux comme ca. On aime même plutot bien.

En prime, Gaëlle s'est tapée tout le plafond. Forcément elle peint plus soigneusement que moi. Et puis son rouleau y coule pas. Et puis ... bon et puis c'est vrai je suis feignant sur ce coup là : na !
Après 2 couches, le rendu n'est pas trop mal. Attention sur la photo, c'est très "lissé". Le rendu réel est celui d'une peinture acrylique, légèrement granuleux. Quelques joints de plaques de platre peuvent s'apercevoir, preuve qu'ils sont mals fait.
Un collège à Gaëlle nous indiquait qu'il mettait toujours une coup de sous-couche avant l'enduit de finition. Ca permets de voir de suite les défauts. Je veux bien le croire tant la moindre chtouille ressort avec un coup de peinture. A mediter pour les prochaines peintures ... Mais plus dans cette maison (ca c'est cooooool).

La troisieme erreur, celle qui nous a couté le plus cher parce qu'on y a mis enormement de temps, ce fut d'essayer de faire une peinture lisse avec des rouleau laqueurs, sur une surface qui n'etait pas tiptop
La cuisine recoit une peinture differente de tout le reste de la maison. Comme a la salle de bain, on a choisi une peinture au latex, lessivable, et satinée. Après avoir préparé les murs et plafond comme le reste de la maison, on s'est dit, ok ca va aller. Et j'ai meme poussé le vice à acheter des rouleaux pour laque, a poils fins donc.
La premiere couche passée, on attaque la seconde. A la fin de la seconde, c'etait toujours très moche : tout ressort, les joints des plaques (l'enduit de lissage est plus lisse que le reste du mur), le moindre de petes. Bref, pas beau du tout. Mais comme avec le laqueur on depose qu'une infime couche de peinture, on se dit, ok, poussons a 3 couches pour voir. Ben on a rien vu comme difference, sauf le temps perdu.
Retour au bon vieux rouleau a poils mi-long et tartinnage. J'avais decide que ce serait la derniere fois que je toucherais cette peinture. Le resultat n'est pas tiptop (il aurait fallu une couche de plus). Mais basta !
Pour la salle de bain, ce sera 2 couches, bien grasses avec des rouleaux a poils longs. Sans aucun doute, ce sera mieux fini et moins fatiguant qu'a la cuisine.

Alle je termine avec la pose des premières prises electriques. Ce ne fut pas simple : le cable noir est tres rigide et pas simple a contorsionner comme on l'aimerait bien.
Le premier accrochage des platines des interrupteurs etait bof : ca laissait un vilain jour. Gaëlle a trouvé une solution en prenant en plus des 2 vis prévues pour cela, les 2 vis de fixation de la boite. Ca fait donc 4 vis pour tenir la platine et c'est alors bien plaqué au mur. Ouf !

20 juillet 2008

Un dimanche de détente

Bon c'est pas le tout de bosser. Mais quand un bon copain et sa gentille pas-si-petite famille passe pas loin, ben il faut en profiter. A force d'entendre parler de travaux, Frederic et Sandrine voualient voir la "Pyramide" qu'on etait en train de batir. Bon eux ils trichent il font construire :D

Petit tour du chantier donc pour demarrer. J'espere qu'on leur a pas trop fait peur avec nos bricolages a 2 balles. Frederic croit que je suis une bete et veut dej m'engager pour le carrelage de sa salle de bain ... sauf que j'ai pas ecnore pose le carrelage chez nous !

Le temps etant un peu changeant, on decide de manger "dedans". Ca ne se fera pas au chantier, pas encore d'eau courante au robinet, pas de toilettes, pas vraiment la place de courir partout pour les enfants.
Alors on pique-nique dedans, la où on loue actuellement. Et ensuite, après avoir dispatcher quelques boutanches dans des cartons pour mon ami alcoolique notoire, il faut derouiller nos vieilles cannes. Direction Barr et une monter du Kirchberg.

Rahhh ca fait du bien ! Une journee sans chantier. Une journee où on rentre fatigué parce qu'on a utiliser ses jambes et bras pour ... ben pour prendre un gros bol d'air. Que du bon tout ca.
Rendez-vous est deja pris. Des qu'on a fini le chantier on passera voir Frederique et Sandrine et les 3 rejetons. Bon on va pas trop se depecher non plus vu qu'on sera attendu avec les gants et colle a carrelage :D

17 juillet 2008

Je ponce donc j'essuies

Promis, quelques photos ici pour aéré un peu le texte. Et puis parce que certains ne lisent pas de toutes façons : ils préfèrent les images : sisisi j'en connais :D

Je reprends pour nous cette maxime des boiseux lu sur les forums de Systeme D. On fait les finitions du fermacell en ce moment. En fait je mets ce message parce qu'il ne nous reste plus qu'un ponçage de finition sur une partie de la maison. Mais quelle galère ces enduits de rebouchage et ponçage ! C'est long, c'est tuant, et t'en prends plein la poire !

Il faut dire aussi qu'on a de la chance. Pour avoir choisi de laisser les solives apparentes au plafond du salon, avec un entraxe de 45cms et des vis dans les 2 premiers centimètres le long des poutres, pour avoir des combles avec des angles partout, ben pas possible de faire passer une girafe. Dommage ça aurait été tellement plus rapide.

C'est donc à la ponceuse vibrante qu'on a tout fait. Les différentes phases :

  • grattage au ciseau à bois et au petit rabot à main de la colle qui déborde.
  • ponçage au grain 100
  • balais et aspirateur pour enlever les bourres de plâtre qui se forment facilement avec le fermacell : la cellulose des plaques doit aider beaucoup en ça.
  • enduit pour reboucher le plus gros. Le but est donc de combler au maximum les trous des têtes de vis et les cassures des jonctions de plaques. Comme on est pas des pros de l'enduit, ben ce n'était pas net du premier coup.
  • donc deuxième ponçage, au grain à 150 cette fois.
  • aspirateur encore, qui cette fois enlève surtout le plâtre de l'enduit poncé
  • et deuxième couche d'enduit, cette fois en finition donc le plus lisse possible.
  • dernier ponçage au grain à 220.
  • aspirateur et même linge légèrement humide pour ramasser le maximum de platre et peluche sur l'ensemble des plaques

Les 2 choses à noter ici : éviter de laisser la colle à fermacell plus de 24-36h. Le raclage, s'il réduit la quantité de colle, étale le tout bien largement. Et une fois sèche, cette colle est très dure. D'où le soucis après plus de 36h aussi. Quand c'est sec et vieux, c'est dure et difficile à enlever et poncer. Une horreur !
Les endroits ou on a racler la colle encore molle, elle s'etale et c'est tres difficile de l'enlever correctement pour preparer le joint. En laissant un bourrelet et en l'enlevant le lendemain (pas 3 jours apres la c'est trop dur), ca part nickel.
La texture de l'enduit est importante aussi. Liquide, il couvre bien. Mais le retrait au séchage est important et il faudra repasser. Trop patteux, il bouche mal les gros trous et le temps ouvert d'usage est plus faible. J'ai fait du plutôt liquide à chaque fois et c'est une erreur. Le première remplissage devrait être fait avec un enduit "meuble" pour bien rentrer dans les trous, sans "retomber" car trop liquide. Ca permets même surement aux bons plaquistes de ne faire qu'une passe. Et l'enduit de finition, la 2eme passe, doit être patteux. Acheter de l'enduit en pâte tout prêt n'est pas une mauvaise idée ici : il en faut peut et la texture est idéal pour l'application et le ponçage.
Une fois tout cela fait, on peut passer à la peinture. Je ferais un petit topic sur nos aventures de ce côté la aussi (surtout les conneries à éviter bien sur).

Autant dire que la fatigue est énorme. Le ponçage est arrassant. L'enduit c'est long et oblige à garder la tête et les bras en l'air longtemps. Ca fait les épaules ... après les avoir senti passer longtemps (euh encore maintenant d'ailleurs).

Plus jamais je ne fais ça ! Dans le futur, soit je monte des cloisons que je peux enduire pleine plaque, sans jonction ni joint, et qui recevront un enduit à la chaux qui se lisse en ferrant. Ou alors je pose les plaques de plâtre (et encore !), et on prévoit dans le budget que c'est un pro qui vient faire les jonctions.
J'ai bien sur une nette préférence pour des cloisons enduites. Celles faites chez Thierry Baruch sont un bon exemple que je retiens.