29 août 2007

Rahhh ! fin au sud !

Bon, rien de bien interessant. Mais on a enfin fini la 1ere couche d'enduit sur le mur sud qui est maintenant tout comme il faut pour passer son premier hiver. Vi ... l'hiver c'est finalement pour dans pas longtemps. Surtout que c'est l'automne depuis mi-juin.

Merci pour leur gros coup de main a Ludo, Séverine, Michel et Le Joe ! Quelques photos des zozos en action prochainement.

26 août 2007

Un palouf en Alsace !

Ce week-end c'était détente. Enfin juste pour Mad puisque Babs est allée bosser (voui j'aivs baisser méchemment les bras ce week-end).

Dimanche a été l'occasion de rencontrer sur pied quelqu'un qu'on croise depuis quelques temps sur zinternet, via le forum de JudgeHype et le jeu Diablo. En codé ca donne Beredaen et c'est un maître es paladin. On a donc ramené un kougelhopf et direction vers Thann pour croiser le Sieur et ses 2 fidèles écuyers ainsi que sa gente Dame.

Gaëlle a été comblée : 2 petits loups tous gentils à ses basques.

24 août 2007

Une petite action pour la Planète

Juste un petit clic par ici pour faire monter le compteur global.

C'est un petit jeu tout bete qui consiste a faire monter le compteur jusqu'a 100 millions. A ce terme, 10.000€ seront verses a l'association Aquaverde pour la reforestation de l'Amazone.

Amusez-vous d'ailleurs à aller voir les autres forêts. C'est assez rigolo et ca fait monter le compteur.

02 août 2007

Assainissement : le réseau enterré

Le réseau d'assainissement était fait de conduit en grès et fonte. La pluspart étaient cassés. Il a fallu creuser et remettre quelque chose en place.

Cela a commencé par trouver une solution de raccordement entre du tuyau plastique de 110mm et le raccord en grès de 250mm exterieur. Après avoir poser la questions sur quelques forums d'Internet, une idée de la solution est venue du newsgroup fr.rec.bricolage. La connexion est faite avec un réducteur 110/160 dont le plus grand diamètre entre avec pas trop de jeu dans le raccord en grès. Le jeu est comblé par une resine Sika 11FC. Puis le maintien de l'ensemble et l'assurance du joint sont obtenus par du ciment prompt, généreusement tartiné. L'ensemble repose sur un lit de sable.

Pour pouvoir placer l'assainissement correctement, avec une pente de 2 à 3 cms/m, il a fallut dégager pas mal de terre. Le sous-sol ressemblait plutôt à un champs de fouilles archéologiques. Et nan, je vais le répéter puisque tout le monde nous le demande, nous n'avons pas trouver la cagogne au trésor des proprios précédents, même tout au fond des tranchées.

En tête de toute l'installation, un clapet anti-retour et un siphon disconnecteur ont été placés. Pour pouvoir y accéder, un regard a été fabriqué avec des parpaings. Il faudra 2 rangs de parapings pour être au niveau du hérisson. Et donc rajouter encore un peu de maconnerie pour arriver affleurant au niveau du sol. Ce sera fait plus tard, avant coulage de la dalle.

La dernière partie, la descente de la cuisine, est enfin en place. Il aura fallu dégager pas mal de terre quand même. Il y a donc 3 points d'entrées pour le réseau d'évacuation des eaux usées, et un point pour l'eau de pluie (celui tout au fond a droite). Ce dernier réseau, que j'ai découvert en mettant en place celui des eaux usées, n'etait pas utilisé jusque la : le raccord en grès était bouché avec des vieux linges.

Se trouvant tout au fond de la cave, il m'embète un peu, surtout parce que la gouttière sur le côté sud du mur est à son opposé, vers l'entrée. J'ai donc placé un point d'accès, en 110mm encore, dans le coin sud au fond de la cave. Cela me permettra, après inversion du sens de descente des gouttières (non plus du est-ouest mais ouest-est) et après avoir traversé la paroi du sous-sol, de rejeter les eaux de pluies par la-bas. Tout ceci sera à voir lorsque je saurais à quoi sert le puit a l'entrée de la cave et où il se deverse.

Une petite vue generale des embouts de sortie. J'ai des bouchons que je vais mettre en place pour éviter d'avoir des saletés ou bestioles qui aillent se loger dans ces tuyaux avant que j'ai fini la dalle et les raccords.

Ben vi, tout a l'os. Ca use son dos de creuser tout ca.

Enduit à la chaux : quelques détails.

Ludovic me demandait il y a surement longtemps comment était fait l'enduit à la chaux sur le chaux/chanvre. La réponse me semblant intéressante, je la détaille ici.

Voici ce qu'on a mis pour l'instant comme enduit :

  • 1ère couche posée le lendemain ou 2 jour après décoffrage du banchage si possible (ca tient bien mieux). Sinon il faut arroser pendant 2 à 3 jour le chaux/chanvre qui a séché.
  • enduit à la chaux hydraulique NHL2 avec 5.5 de NHL2 pour 10 de sable 0-4. Epaisseur autour de 8 à 10mm. Pose "bombée" comme c'est la tradition dans cette région (attention pas pareil en champagne ou en loire).
  • puis enduit à la chaux aérienne CL90 avec 4 de CL90 et 10 de sable 0-1.5. Couche plus fine de peut-etre 5mm.
  • Enfin, passage d'un badigeon de chaux, à la CL90, avec la teinte. Ca c'est pas encore fait, on attendra l'automne pour qu'il fasse moins chaud

La chaux hydraulique fait une bonne coupure à l'eau : celle-ci ne rentre pas. Et le chaux/chanvre est protégé.

De plus, elle permet le passage de vapeur d'eau, une certain perméance donc. Toutefois pas aussi forte que celle du mélange de chaux et chanvre. Il faudra donc à l'intérieur un frein vapeur pour réguler la quantité d'humidité qui passera dans le chaux/chanvre : il ne faut pas en avoir plus que ce que l'enduit peut évacuer.

La pose de l'enduit "a frais" est idéale : l'enduit se fixe très bien, se pose très bien. Et il permet au mélange de chaux et chanvre de ne pas sécher trop vite : moins de retrait, pas de fissure du tout. Bref c'est l'idéal.

Pour le matériel, taloche en plastique juste pour tenir l'enduit, des truelles si possible en inox (celles en acier rouille trop vite sinon), et surtout des gants. Dès que vous vous mettez de l'enduit sur la peau nue, rincer bien abondamment. La brulure chimique de la chaux, lorsqu'on la ressent, c'est déjà trop tard. Et à la longue ca laisse des bonnes traces.

La préparation des différents mortiers de chaux à toujours été fait dans la bétonniere. Les quantité d'eau ne sont pas précisées : ca change à chaque fois ! Bon on a toujours mis 3 litres pour démarrer. Et ensuite c'est à l'oeil et à la main, suivant la consistance. Il faut que ca fait une crème bien ferme. Pas trop solide sinon c'est dur à étaler, pas trop liquide sinon ca se casse le nez dès qu'on l'étale.

Le geste avec la truelle est assez basique : poser la taloche pleine d'enduit contre ou proche du chaux/chanvre, chopper un peu de matière sur la tranche de la truelle et tirer le tout vers le haut. On a presque tout fait en partant du haut, vers le bas. C'était plus facile à ces endroits la. Mais l'uatre sens marche bien, par exemple pour enduire les briques de terre cuite du pignon.

Peut-être quelques photos à venir. Désolé de ne pas avoir été plus réactif. Mais il y a tellement peu de commentaires sur ce blog, que je ne vois pas les 2-3 qui passent ... Faudra que je sois plus attentif.

Le mur de refend

Après la fondation, le mur est à faire.

Pour plusieurs raisons j'ai choisi de le faire en béton cellulaire :

  • la résistance mécanique est suffisante pour la charge (1 tonne au mètre linéaire sur la poutre, qui aura 3 appuis : les 2 murs d'extremité et le refend)
  • le mur était court (1.24m) il faudra faire des coupes souvent et le béton cell. me parait plus facile pour cela
  • la colle à béton cell. me parait plus sympa que du mortier
  • le coût est certe plus élevé mais pas énormément pour ce petit mur
  • la base du mur devant être prise dans la dalle de chaux, le béton cellulaire se mariant très bien avec la chaux, la jonction et le scellement sera correct et sans soucis
  • et puis mon dos appréciera la différence de poids par rapport à des parpaings en béton

Bref, à l'attaque !

Sauf que ma fondation, qui me semblait super tiptop plate, ben j'ai une petite bosse. Pas grand chose mais suffisamment pour que je ne juge pas cela "plat". Donc le premier rang sera posé sur un mortier de ciment hydrofuge à 600kg/m3. Le guide de montage dispo sur le site du fournisseur de béton cellulaire est bien sympa et détail comment monter un mur. Cool !

Je voulais un mur qui prenne les 2 solives autour de la trémie d'escalier, trémie qui est juste au-dessus de l'emplacement du mur de refend. Ca fait 1.20m de long. Tip-top 2 bloc de béton cellulaire ca fait 1.24m. Ce sont des blocs de 25cms de large, la poutre à soutenir en faisant 20 à 22. Au début ils paraissent légers ces blocs. Facile qu'on se dit avec Gaëlle. Oui facile pour ceux à poser à nos pieds ...

Après séchage du mortier pendant la nuit, le lendemain je constate que ca tient bien (ouf !). Je prépare donc les differents blocs à monter. Découpe, tri des blocs qui sont arrivés pour certains dans un piteux état (je comprends mieux pourquoi j'en avais autant en plus non facturés par le fournisseur). Et puis en avant avec la colle à béton cellulaire. C'est plutôt "sympa" comme matière et l'étalage au couteau à colle se fait bien. Ce couteau, un à petites dents, utilisable aussi pour étaler la colle du parquet plus tard, m'a été conseillé par le fournisseur de matériaux à Rosheim. Bien lui en a pris c'est vraiment pas mal. Et surement bien moins chéros que l'outil vendu par Xella.

En haut, on arrive aux limites du montage "facile" : il faut l'escabaut et il faudra surement une petite échelle pour finir. Bref, on est vanné et on finira demain, tranquillement.

Il restait pas grand chose à mettre. Le dernier rang complet a été assez facile à mettre même si la poutre m'empèche de tasser correctement les blocs avec le maillet en caoutchouc "kivabien". Les 2 derniers blocs ont été découpés de façon à laisser 1 centimètre au moins avec la poutre. Ce dernier espace a été comblé avec du mortier hydrofugé à 600kg/m3 de ciment, comme la base du mur sur la fondation.

Vala j'ai un mur tout beau comme un camion ! Rendez-vous fin août pour enlever les étais et voir si ca tient ... (gasp y'a interêt !)