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25 février 2009

Traitement des parquets

Les parquets ont recus de l'huile dure, generalement 2 couches. La finition a ete faite soit a l'huile cire-dure (pièce principale et salle de bain), soit a la cire (cuisine, mezzanine et chambre). Tous les produits sont de chez NaturHaus.

Bien sur avant le traitement, il y a le ponçage. La location d'une ponceuse a tambour est franchement utile. J'ai passé une journée exténuante a poncer tous les sols. Mais la rapidité d'exécution est sans commune mesure avec une ponceuse d'atelier.
J'ai fais la cuisine à la ponceuse d'atelier. Le parquet en merbau, déjà que c'est pas bien d'en mettre, je voulais pas en plus l'abimer.

Le traitement a ete posé ... au splatter. Ben vi j'ai pas pensé qu'une monobrosse pouvait nous aider. J'ai juste loué la monobrosse pour faire le polish final. Quelle andouille ! Parce qu'on s'est bien cassé le dos quand même.

04 novembre 2008

Cire, huile, que mettre ?

Les parquets sont posés, poncés, nettoyés. Il faut les traiter. Mais avec quoi ? Le choix est aujourdh'ui pléthorique et on se perds facilement entre les huile dure, les cire, les cire dure, les huile-cire etc ...

La cire dure n'est plus la cire de nos grands-parents. L'entretien est aisée avec une microfibre pour couramment enlever la poussière. Une serpillère avec un produit naturel peut être utilisé. Tous les 3 à 6 mois, un passage d'un produit a l'huile de carnauba permets de redonner un ton plus sympa au sol.
C'est une finition sur un sol déjà huilé. Le produit peut être liquide ou pâteux. L'application est suivie d'un lustrage où la monobrosse aide beaucoup (et évite de se retrouver a 4 pattes pendant des heures). L'aspect final est légèrement satiné, plus brillant en tous cas que le sol seulement huilé.

L'huile dure est la dénomination actuelle de ce que nos ailleuls utilisaient couramment : de l'huile de lin et de l'essence de térébenthine. Le but est de durcir la surface du bois, en faisant pénétrer l'huile dans le bois, huile qui durcira pendant sa prise. La "vieille" formulation, sensible aux UV, tourner rapidement chocolat.
Les formulations modernes sont moins sensibles auxUV, meme si elles teintes quand meme le bois a la longue. L'essence de térébenthine est parfois remplacée, par exemple par des essences d'agrumes. Le produit reste aussi naturel. Et on en prends de toutes facons toujours plein la lampe a l'application : débouchage de narine garantie ! Il faut bien aéré pendant la pose.
On attends que l'huile est faite sa prise (7 à 15 jours suivant la temperature interieure). La deuxième couche aura peut-etre du mal à pénétrer et il faut bien essauyer le surplus (sous peine de garder une surface collante, qu'il faudra reponcer). Nous avons choisi de laisser le parquet en chène et la salle de bain avec 2 couches d'huiles, rien de plus. Le rendu est mat, très naturel.

Il existe des huile cire dure. Le principe est un mix d'une huile et d'une cire. C'est une couche de finition après une imprégnation à l'huile. C'est un peu le huilage-cirage en une couche quoi. Ce pourrait être une finition sur le chêne, si l'entretien de l'huile s'avère trop contraignant. A voir dans quelques années.

26 octobre 2008

Poncage et traitement des parquets : fini ou presque

Après la pose des parquets, il faut les poncer et les traiter. J'ai rêvé que ce serait facile et vite fait

Tout d'abord le ponçage. J'ai loué une ponceuse pour parquet, un bouzin de 25-30kgs avec des tambours abrasifs de 200mm de large. Les grains étaient en 40, 80 et 120. Plusieurs passes au 40 pour bien mettre tout a plat (jusqu'a 5 dans la chambre), ensuite 2 passes au 80 et 2 passes de finition au 120. La journee n'a durée "que" 10h avec une petit pose casse-dalle d'une demi-heure.
J'ai pu faire le parquet mosaique en chene (40m2) et le sapin des combles (pareil, en sous pente).
La salle de bain et la cuisine ont été faites avec ma ponceuse à bande (une Skill avec un plateau égliseur pas trop mal). La, une petite passe au 60, une au 120, dans le sens des lames, un petit coup de finition dans les angles et bords avec une ponceuse vibrante au grain de 150 et c'est tout bon. Je note quand meme que la sciure du Merbau à boucher le système d'aspiration de la ponceuse à bande. Nettoyage avec un fil electrique gainé et c'est tout bon, mais ca ma valu 1/2 heure a me battre avec cette sciure fine et tassée dans la machine.

Voici le détails des passes pour le ponçage avec la ponceuse à parquet :

  • 4+2+2 passages dans la chambre (sapin)
    • au 40 : 2 en biais, 1 perpendiculaire, 1 dans le sens des lames
    • 2 passages dans le sens des lames au 80
    • 2 passages dans le sens des lames au 120.
    • Le passage perpendiculaire au 40 n'était pas une bonne idée ! Ca a fait des marques dans les creux, qui ne sont pas parties avec les autres grains. Je les ai atténuées ensuite, à la ponceuse à bande à la mano, et encore pas totalement. L'huile dure blanche atténue très bien, mais quand meme.
  • 4+2+2 passages dans la mezzanine (sapin)
    • au 40 : 2 en biais, 2 dans le sens des lames
    • 2 passages dans le sens des lames au 80
    • 2 passages dans le sens des lames au 120.
    • Le résultat est quand meme mieux quand dans la chambre : pas de rayures profondes dans le creux des lames
  • 3+2+2 passages dans la pièce principale (chène, mosaïque, donc 2 sens de fils de bois perpendiculaires)
    • au 40 : 2 en biais, 1 dans le sens de la longueur de la piece
    • 2 passages perpendiculaires au 80 (un dans le sens de la longueur, l'autre en largeur de la pièce)
    • 2 passages idem au 120

Les bordures, toujours en cours, sont faites à la ponceuse à bande et à la virante, aux grains de 60 et 120. Pas de bordeuse ici parce qu'avec les rampants, l'engin n'allait de toutes facons pas la où c'est le plus ch*ant. Donc au final, à la mano. Les bras m'en vibrent encore. Il reste un petit bout à faire au 60 dans le salon, et la finition au 120 dans le salon.

Après le ponçage, aspiration bien en profondeur, et passage d'une serpillère très peu humide. Ca enlève les dernières poussieres de bois

Le Kempas et le Merbau ont été dégraissés à l'acétone. L'huile et les tanins contenus naturellement dans ces bois risquent d'empecher la pénétration de l'huile de traitement. Je note par ailleurs que les tanins du Merbau sont connus pour être anti-siccatif, raison de plus de bien dégraissé la couche qui va recevoir le traitement si on ne veut pas avoir de surprise.
L'huile utilisée et de l'huile dure Naturhaus. Le premier passage de l'huile est fait avec un rouleau a laquer. Il faut bien croiser les passes, ne pas en mettre trop sur le rouleau, et on gagne pas mal de temps. Un essuyage 30 minutes après l'application, avec un vieux bout de drap. 24h après, égrainage au 120.
La deuxième couche d'huile dure, très tirée, au spalter, est laissée séchée à la salle de bain. Une troisième couche sera surement nécessaire, même si l'eau ne pénètre déjà plus dans le parquet.
Dans la chambre, l'huile est blanche. La première a été rapidement absorbée par le bois. La deuxième a du être essuyer pour enlever le surplus. Après séchage c'est pas mal du tout (l'eau ne pénètre pas).

Voila, il reste à passer un coup de monobrosse sur tous les parquets pour les rendre bien brillants et lisses. Une cire dure sera mise dans la chambre (blanchie), la mezzanine (plancher sapin "rapeux" apres 2 couches d'huile dure) et la cuisine (pour bien proteger la surface).

18 octobre 2008

Parquet : fin !

Ouf ! Ca y est tous les parquets sont posés, les cloués, et les collés.

Merci a Ludo et a Joe pour leur coup de main lors de ces opérations.

Le parquet de la cuisine, un Merbeau-que-c'est-pas-bien, n'a pas été trop problématique. On avait la main et avec l'aide de Ludovic à la découpe, et Gaëlle qui me rangeait les paquets de lames bien proprement, la pose a été faites dans une soirée.
Bon ardue quand meme hein, les jambes font bien mal le lendemain. Le résultat n'est pas vilain du tout.

La pièce principale, c'est du parquet chène mosaïque. Des panneaux de 50x50. Je me suis dit que ce serait vite torché ... Ben j'avais tord !
Ces panneaux sont composés de petites lames. Et les découpes, c'est galère à faire. Le temps de découpe a été allucinant. Facilement 5 à 6h sur un total de 12 pour la pose complète (environ 40-45m2).

En posant ces panneaux, il ne faut pas oublier de les battre. Ca permets de tout mettre de niveau et d'ecraser les "cordons" de colle pour que celle-ci se repartisse bien. On fait la meme chose avec le parquet en lame d'ailleurs. Mais ici, c'est vraiment important : ca conditionne la planeité finale, et donc la difficulté à poncer et finir le parquet.
Il aura fallu quand meme pas loin de 6 à 7h pour la pose complète de 40m2 de ce parquet mosaïque, les découpes étant très fastidieuses.

Pour la colle, vraiment très bien ce produit. On en a consommé au total 11 paquets de 6kgs (et il m'en reste 1), pour un total de 45-48m2 de collé. J'ai meme collé un bout d'OSB10mm qui fait le sol de la gaine technique dans la salle de bain.
Ca fait donc un peu plus de consommation que ce que prevoit la norme. Ca ne m'etonne pas vu que mon plancher de depart n'etait pas plan nickel-chrome. J'ai mesuré et rattrapé grace à la colle des ecart de 5mm (un "dome") sous la regle de 2m.
Nul doute que sur une chape ciment bien reagréé, la consommation sera moindre, dans la norme autour de 1kg/m2.

28 juin 2008

Pose du parquet cloué de la chambre

Les données de la tâche

La chambre fait 6.2m par 3.2m avec 2 fenêtres côté ouest (grand côté) et une lucarne côté nord. La hauteur sous plafond de l'étage étant faible, les solives sont en partie apparentes et nous devons trouver un revêtement dans les combles qui permette d'isoler phoniquement.

Le choix se porte sur un dallage en OSB22mm, avec des bandes de liège de 4mm intercalées entre panneaux et solives. Ce sera la base du plancher. C'est toutefois assez insuffisant pour l'isolation phonique que nous voulions. L'idée d'une chape sèche a été écartée parce que son prix est plutôt élevée avec les solutions du commerces. Nous voulions de surcroit un beau "sol". Le parquet massif répondait à nos attentes de ce côté là. Et pour avoir une isolation phonique, rien de tel que la pose sur lambourde avec un isolant intercalé.

Quelques liens et infos utiles

Voici quelques liens où j'ai puisé des informations. Leur lecture peut vous être utile.

Achats et préparatifs

Le parquet a été acheté chez l'enchanteur. C'est un sapin, très fragile donc, et plutôt très claire à la base. Les lames font 2050 par 135 mm sur 21mm d'épaisseur. Il a été stocké 8 jours, déballé, dans la pièce où il sera posé.

Les 2-3 jours avant la pose, j'ai vérifié avec une petite station météo et un hygromètre que le bois est dans un bon équilibre. C'est le cas ici avec 12% affiché à l'hygromètre, corrigé à 11% (suivant l'essence du bois, il faut corriger). L'humidité ambiante est à 55% (en tenant à la main, l'affichage est monté légèrement). Un tableau d'équilibre est présenté sur le blog de Boisphile.

Pour les lambourdes, j'ai cherché des 32x80 pendant un moment, sans trouver. Et en cherchant les demi-chevrons qui forment notre sur-epaisseur de charpente/colombage pour l'isolation en ouate, il y avait du 4x6, qui avait déjà passé 6-8 mois à sécher sous abris, et n'avait surtout aucun traitement. C'est donc un lot e 4x6 qui est arrivé, que nous avons débité et qui a séché pendant encore 1 an à l'interieur.

Sous les lambourdes, c'est de la fibre de bois dense en 5 mm d'epaisseur. Rien de plus classique, c'est la meme chose que sous les parquets stratifies. Le but est bien sur de couper les bruits solidiens.
Entre lambourdes, j'ai eu la chance de pouvoir sauter sur des panneaux de fibre de bois de 45kg/m3 à bripodeco. Il y en a rarement, et peu, mais à un tarif correct. Nous pensions initialement mettre de la ouate en vrac, expansée à la perceuse et mélangeur de peinture. C'est long, j'en ai soupé, et en prime l'isolant en vrac n'est pas la solution recommandé entre lambourdes. Alors tant mieux pour ces panneaux.

Pour la fixation, les marteaux de charpentier feront l'affaire (ceux sont des 360gr je crois). Ils sont juste comme il faut : pas trop lourd ce qui sera fatiguant à la longue, pas trop léger ce qui donnerait l'impression de s'exciter pour pas grand chose.
Les clous seront des 2.4x50 à tête plate. Le chasse clou sera un clou de 100mm avec la pointe écrasée. Ca coute rien, et ca présente l'avantage d'avoir une tête large pour l'enfoncement "grossier" et une pointe pour la finition.

Mise en place des sous-couches et isolants

Les panneaux d'OSB 22 sont posés sur les solives, en intercalant un morceau de liège de 4mm. Les solives ont été mises de niveau avec un léger rabotage (parfois quand meme 5 bons millimetres). Les panneaux sont visés avec du 5x60. Les petites rives sont supportés (redécoupe si nécessaire). Les rainures/languettes collés à la colle blanche.

La fibre de bois dense est posé dans le même sens que les lambourdes. J'avais en tête de mettre 45° d'inclinaison pour qu'aucune jonction n'arrive sous une lambourde. Mais en calculant l'entraxe des lambourdes, et en posant les panneaux dans le sens le plus facile, il n'y avait pas de probleme de jonction. Alors si c'est plus simple et sans soucis, autant y aller comme ca

Les panneaux de fibre de bois, coupés en 2 dans la longueur, permettaient un entraxe des lambourdes de 33cms. C'est dans la "marge" possible. Ca permets de minimiser les decoupes. Tant mieux ce n'en sera que plus facile !

Clouage du parquet

Après test rapide, les découpes seront faites à la scie sauteuse, avec une lame à bois "fine", le parquet étant à l'envers. Il reste alors juste un petit ébavurage en sous-face, à faire au papier de verre grain 40-60.

Après mesure de la profondeur de la pièce, les premières lames ne pourront être complètes (sinon j'arrive à une finition entre 2 et 3cms, trop court). La partie "derrière" la sablière sera les fonds de placards. Ils seront faits en OSB. Pour faire la jonction, je choisis de mettre moitié d'une lame de parquet sur les lambourdes, moitié sur la sablière. La découpe ne semble pas compliquée. Mais il va falloir raboter environ 6-7mm du dessous de la lame de parquet pour être à plat entre les 2 supports. Le rabot à main sera le plus efficace et précis dans cet exercice. Ben mine de rien ca crève déjà bien, alors qu'on a pas encore posé de lame.

Ensuite le rythme "de croisière" démarre. Il faut faire attention à ce que les petites rives des lames soient suffisamment écartées. J'ai toujours eu au minimum 40cms, plus que l'entraxe des lambourdes.
Lorsque 2 lames se rejoignent sur une lambourde, il vaut mieux que ces dernieres soient bien larges (80mm me parait un minimum), pour pouvoir placer correctement les clous. Sinon, les languettes risquent de morflées comme c'est arrivé ici. Une seule fois, après j'ai corrigé le tir bien sur, en évitant ces liaisons sur les lambourdes.

Les chasse clous que j'avais ne m'ont pas convaincus. J'ai préféré un clou de 100mm. Ca tient très bien en main. Ca ne coute rien puisque j'en ai encore pas mal. On peut le retourner pour avoir une grosse tête pour l'enfoncage initial. Bref que des avantages.
Chasser les clous permets de matter la lame de parquet. Ca la plaque contre la lambourde. Et dans le cas de bois léger, comme notre sapin, ca élimine toute trace de flambement.

Pour la partie finale, j'ai fait un seul bloc avec une lame pleine et la lame découpée. Assemblage à blanc, puis on glisse la rainure dans la languette de la dernière lame clouée. Un martyre permets de mettre en place le tout, avec un léger jeu toujours. Cette dernière lame à été vissée (vis de 4.5x45) sur les lambourdes.

Pour les 20m2 de cette pièce, j'ai travaillé 9h30. Les découpes initiales avec le rabottage m'ont bouffé pas mal de temps. Seul, je me suis économisé : quand je me tapais sur les doigts ou le parquet, j'arretais. Les genoux et le bas du dos morflent bien. Comme d'habitude, le travail à 2 doit être beaucoup moins usant et plus rapide. Enfin, la pose sous rampant n'aide pas trop à soulager ses guibolles et le dos.

Quelques autres photos en vrac, pour le passage de porte, montrant un peu l'evolution de la pose, la présentaiton du dernier bloc de lames.

La mezzanine est finie ! Ouf et merci a Ludo et Joe ! Même si ce dernier a eu la mauvaise idée de venir avec ses pompes magiques "je laisse ma trace partout sur le parquet". Heureusement au poncage, toute cette gomme partira. J'ai eu droit aussi à une coupeuse de parquet de luxe cette fois, elle n'etait pas en chine.

Poncage du parquet

Traitement du parquet

Traitement en sous-face pour les parquet qui flambe. Pas fait ici. Sera surement fait pour la mezzannine (meme parquet, mais posé plus tard).

Finitions

30 mai 2007

Sauvons le Merbau et ouvrons l'oeil

Bon oui, j'ai fauté grave et mon carma écolo va en prendre un coup. Comme un ane en cherchant le parquet pour la cuisine, j'ai vu les caracteristiques du Merbau. Ca collait tout a fait : supporte l'eau, tres dur et resistant.

Sauf que le Merbau est une essence en voie de disparation.

La prochaine fois que vous achetez du bois, faites ce que je m'oblige desormais a faire : recherchez le label FSC et un petit coup sur le site du WWF pour voir si l'essence est classée comme potentiellement en danger.